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Un brin d’histoire

Consultezl'historique Joseph Audet Ltée 1916-2016 (8 MB)

 

Histoire de la Municipalité

 

Sainte-Rose-de-Watford est niché sur le versant sud du plateau appalachien. Son territoire s’étend sur une partie des cantons de Watford, Ware et Langevin. Avant 1870, plusieurs colons possédaient des lots sans y établir domicile.

 

Considéré comme le fondateur de la paroisse, M. François Nadeau, natif de Saint-Joseph de Beauce arrive en 1870 avec son épouse et ses quatre enfants. Son billet de location pour le lot 77 rang 1 canton Watford date du 3 mars de la même année. À cette époque, les routes n’existaient pas encore dans l’arrière-pays, aussi mit-il plusieurs jours à franchir la forêt vierge qui couvrait le territoire. Notre pionnier se mit à l’œuvre rapidement: déboiser un coin de terre, bâtir une maison, préparer la terre pour la culture... Son lot étant couvert d’érables, il sera le premier de la paroisse à entailler ces arbres et à fabriquer le précieux sirop. Détail intéressant : c’est dans des casseaux faits d’écorce de bouleaux qu’il recueillait l’eau sucrée.

 

En 1876, Monsieur Joseph-Louis Lamontagne de Sainte-Claire, premier défricheur du rang de l’église (rang 4), choisit le lot 56. Avant d’y amener une épouse, il y vint pendant l’été avec quelques provisions commencer les travaux de défrichement et de construction. Il n’avait pour tout abri qu’un tonneau vide (laissé par les sucriers de la Beauce et quelques branches de sapin. D’autres le suivirent tels que les : Turcotte, Bougie, Provençal, Provost et Nolin. La première femme de ce rang fut Madame Anselme Turcotte (Célina Royer) de Sainte-Claire. Chaussée de raquettes, elle traversa deux milles en pleine forêt, portant son fils Georges dans ses bras, pour venir habiter une cabane à sucre dans le rang 4.

 

En 1881, M. Alexis Dallaire de Sainte-Claire défricha le rang 5, appelé (Rang Dallaire). Sous la hache de M. Joseph Lessard tombèrent les premiers arbres du rang appelé Bois Francs. M. Lessard, doué d’une force herculéenne transporta sur plus de deux milles, un poêle à deux ponts, un coffre rempli de linge, chaises, lits et table. M. Pierre Beaudoin vint lui aussi défricher dans le même rang. M, Zoël Auclair et M. Julien Gagnon de la Beauce se rendirent dans le rang 6 avec beaucoup de difficultés, quelques descendant de ces familles habitent encore dans ce rang. M. Joseph Gilbert a été le premier à implanter sa demeure dans le rang « La Famine », nom de la rivière qui traverse ce rang. Amateur de chasse et de pêche, il put réaliser facilement ses désirs. Le rang 1 fut cédé à des Compagnies forestières anglaises qui fort heureusement, l’abandonnèrent à M. Narcisse Rancourt, un colon de chez nous. M. Alphonse Poliquin, premier colon du rang 2, s’établit sur le lot 59 en 1871. Ces vaillants pionniers venaient de Sainte-Claire, Sainte-Hénédine, Saint-Georges, Saint-Gervais, Saint- Joseph, Beauceville et de d’autres paroisses.

 

Nous ne devons pas ignorer le rôle important que les maires ont joué dans notre municipalité afin d’assurer le bien commun de tous les citoyens. Appuyés par les conseillers, ils ont su diriger la barque municipale avec dévouement et fermeté. Ils l’ont conduite avec les connaissances qu’ils possédaient, selon leur bon jugement et leurs capacités. Présider un conseil municipal, établir des contacts avec la population et répondre à ses demandes, assurer le suivi de l’administration municipale et agir comme principal représentant d’une communauté, sont des tâches qui demandent temps et assiduité. Plusieurs mandats on été accomplis bénévolement.

 

Voici la liste des vingt-cinq maires qui se sont succédé jusqu’à ce jour :

  • M. Alphonse Poliquin 1898-1900
  • M. Joseph Gagnon 1900-1904/1907-1913
  • M. P. King Prévost 1904-1907
  • M. Achille Poliquin 1913-1915
  • M. Damase Roy 1915-1921
  • M. Omer Poulin 1921-1925/1927-1929/1931-1933
  • M. Théophile Bédard 1925-1927
  • M. Joseph Roy 1929-1931
  • M. Alphonse Fournier 1933-1937
  • M. Gédéon Poulin 1937-1941
  • M. Gédéon Bédard 1941-1943
  • M. Joseph Audet 1943-1949
  • M. Albert Bédard 1949-1951
  • M. Georges Boutin 1951-1955
  • M. Théodore Auclair 1955-1957
  • M. Gérard Boutin 1957
  • M. Josaphat Quirion 1957-1963
  • M. Lionel Lacasse 1963-1971
  • M. Armand Audet 1971-1975
  • M. Paul-Émile Vézina 1975-1977
  • M. Jean-Luc Gagnon 1977-1979/1983-1993
  • M. Rosaire Roy 1979-1983
  • Mme Lilyane Campeau Beaudoin 1993-1997
  • M. Hector Provençal 1997-2021
  • M. Jean Bernier 2021 à ce jour

    Ces maires ont été appuyé tout au long de leurs mandats par une équipe de conseillers, membres importants eux aussi de la vie municipale et des décisions à prendre pour faire avancer la municipalité.
  • Un homme et dix heures de travail 2,00 $.
  • Un homme, un cheval et dix heures de travail 3,00 $.
  • Un homme, deux chevaux et dix heures de travail 4,00 $.

 

En 1968, la municipalité fête les 40 ans de service, comme secrétaire-trésorier, de M. Napoléon Hébert. Le bureau de la municipalité, toujours à la demeure du secrétaire-trésorier, était ouvert à toute heure du jour et tous les jours de la semaine.


Le Conseil

Dix ans après l’arrivée du premier pionnier, soit en 1880, la paroisse compte 24 familles pour une population de 83 âmes. La municipalité rurale est incorporée en 1893 et c’est en 1898 que Sainte-Rose forme son conseil municipal. La première session du conseil a lieu le 22 janvier et M. Alphonse Poliquin est élu maire. A la deuxième session du conseil le 24 janvier M. Achille Poliquin est engagé secrétaire-trésorier au prix de 30,00 $ et MM. Joseph Roy, Ephraïm Bougie, Anselme Turcotte, Samuel Dallaire, Honoré Mathieu et Joseph Lessard sont nommés conseillers. Les assemblées ont lieu chez P. K. Provost, normalement à 10 h de l’avant-midi. Le bureau municipal, situé dans la demeure du secrétaire, est ouvert à tous les contribuables de la paroisse tous les lundis de chaque semaine entre 9 h du matin et 4 h du soir.

 

Malgré toute leur bonne volonté, les membres du conseil n’ont pas le temps de faire des séances toutes les semaines, ils décident donc de les limiter à quatre par année, c’est-à-dire, à tous les premiers lundis des mois de mars, juin, septembre et décembre. Dans toute municipalité, les dépenses encourues nécessitent des revenus, c’est pourquoi à la session du sept février 1898, la corporation municipale de Sainte-Rose décide d’imposer une taxe, de vingt-cinq cents dans le cent piastres, sur tous les biens-fonds imposables de la municipalité. La première taxe générale est imposée le 25 août 1898 au taux de 0,11 $ par 100,00 $ d’évaluation et rapporte au total 36,15 $. La taxe la plus élevée (3,00 $) est payée par M. Joseph Carrier père et la moins élevée (cinq sous) par M. Napoléon Rouillard. Les inspecteurs de voirie, les inspecteurs agraires et les estimateurs sont les premiers à bénéficier des revenus de ces taxes. Les premiers inspecteurs de voirie sont MM. Joseph St-Hilaire, Théophile Vear, Noël Bilodeau, Damase Laverdière, Joseph Auclair, Onésime Sylvain, Onésime Bilodeau, Léon Renaud et Sygefroy Gagné, les premiers inspecteurs agraires : MM. Siméon Gagnon, Pierre Prévost et Joseph Carrier père et les premiers estimateurs : MM. Albert Gagnon, Théophile Bédard et Jean Lacasse. On nommait un inspecteur par rang et on le changeait presqu’à tous les ans.

 

Dans les premières années, le curé est l’auditeur des livres du secrétaire-trésorier. À la session du 18 août 1900; annexion d’un certain territoire de la municipalité de Saint-Prosper à la municipalité de Sainte-Rose dans les rangs V et VI canton Watford, lequel terrain est retourné à Saint-Prosper en 1944, occasionnant pour Sainte-Rose la perte de 14 familles.

 

La mission de Saint-Louis est sous la juridiction du conseil de Sainte-Rose de 1900 à 1922. Durant ces années, un conseiller est nommé pour venir la représenter: le premier, François Hébert est élu verbalement par une voix de majorité.

 

Les séances du conseil ont été tenues successivement à la salle publique (soubassement de la vieille sacristie), chez Anselme Turcotte, William Bernard, Georges Boutin, Aurèle Turcotte, à la salle paroissiale, à la salle du couvent, à la salle au-dessus de la Caisse Desjardins et aujourd’hui à la salle de l’édifice municipal, rue Carrier.

Session du 19 juin 1902, M. le Maire a l’autorisation de faire un bon banc avec dossier servant de siège aux conseillers lors des séances du conseil.


Le 4 juillet 1904, le secrétaire a l’autorisation d’acheter un code municipal (pour être en loi). Le 6 février 1905, le secrétaire est autorisé à faire l’achat d’un pupitre, pour la corporation, au prix de 9,50 $. L’entretien des routes est à la charge des contribuables, chacun doit entretenir son bout de chemin. Le règlement est amendé le 18 octobre 1910 et l’entretien revient à la charge de la corporation.

 

En 1910, adoption du premier règlement obligeant les commerçants à prendre des licences de commerce.

En 1921, un règlement est accepté afin d’établir la limite de vitesse que les conducteurs doivent respecter dans les chemins de la municipalité : 1- Dans les courbes des chemins, aux approches des routes, dans les côtes ou à l’approche des côtes, la vitesse ne doit pas dépasser huit milles à l’heure. 2- Dans le village surtout les jours du dimanche, des fêtes religieuses ou autres jours pendant lesquels le monde est appelé pour une cérémonie quelconque occasionnant un rassemblement, toutes les personnes conduisant un véhicule moteur, ne devront pas dépasser quatorze milles à l’heure. 3- Dans tous les autres chemins de la municipalité, tous conducteurs de véhicules moteurs ne devront pas dépasser la vitesse de dix-huit milles à l’heure.

 

Le 16 septembre 1967, on déplore la fermeture du premier atelier de couture.
Salaire des hommes qui travaillent pour la corporation en 1921 :

 

En 1927, commence le gravelage des chemins. La route principale, d’une longueur de 11 milles, occasionne à M. Orner Poulin, maire du temps, de fréquentes et longues séances du conseil. En 1948, 25 milles de chemin sont gravelés et quelques années plus tard, le gravelage de tous les chemins de la paroisse sera terminé. Survient la crise économique de l’après-guerre (1914-18). En 1935, alors que la population s’élève à un peu plus de 1500 habitants, plus de 300 sont sans emploi, ce qui est dramatique si l’on tient compte que les femmes ne sont pas comptées. Plusieurs demandes d’aide sont adressées aux gouvernements, mais la paroisse n’obtient rien, si ce n’est que les miettes.

 

En décembre 1933, les conseillers de cette municipalité prient le gouvernement du Canada de tenir les frontières de notre pays strictement fermées à toutes les immigrations non chrétiennes et à toutes les immigrations d’où qu’elles viennent.


Dans les armées 40-50, il est décidé d’acheter de M. Léopold Nadeau, une partie du lot 86, d’une superficie de 165 pieds de front par 110 pieds de profondeur au prix de 75,00 $. Ce terrain servira de dépotoir municipal.

 

Le premier octobre 1952, règlement no 209, un trottoir de ciment sera construit dans le village de la municipalité vis-à-vis les lots 57 et 5& du cadastre officiel dans le rang trois du canton Watford du côté nord de la rue principale. Le conseil prie le ministre de la Voirie de recommander et d’ordonner la construction, aux frais de son ministère du détournement de la route no 24, côté nord du village de Sainte-Rose.

 

En novembre 1964, le secrétaire de ce conseil est autorisé à communiquer avec le ministre de la Santé à Québec pour obtenir tous les renseignements concernant la conduite des égouts du village et d’un système d’aqueduc. La route 24 dans le comté de Dorchester, contournera bientôt le village de Sainte-Rose. La soumission pour la construction de la première partie (côté est), est accordée, à la firme E. Dulac, de Saint-Prosper pour la somme de 20 000,00 $. Plus tard, on terminera les travaux de la deuxième partie (côté ouest), s’arrêtant à la propriété de M. Georges Roy, aujourd’hui M. Richard Roy.

 

Au cours de l’été 1975, des travaux d’amélioration à l’intersection des routes 204 et 277 sont effectués.

Une assemblée est tenue à la salle du conseil de Sainte-Rose-de-Watford, le 10 mars 1976 à 7 h du soir, sous la présidence de M. le Maire Paul-Émile Vézina. Cette assemblée des électeurs-propriétaires d’immeubles imposables est tenue pour l’approbation du règlement no l-76 pourvoyant à la construction d’un réseau municipal d’aqueduc, d’égout sanitaire et d’égout pluvial, de protection contre l’incendie et de travaux de voirie de l’ordre de 1 250 000,00 $ pour ces fins et le 18 octobre 1976, le conseil adopte le règlement no 5-76, intitulé « Règlement pourvoyant à la modification du Règlement no 1-76,afin d’approprier les deniers requis pour l’exécution des réseaux d’aqueduc et d’égout décrétés par le Règlement no 1-76, au moyen d’un emprunt à long terme, par obligations, remboursable en 20 ans. »

 

Le 4 octobre 1976, il est résolu d’effectuer des travaux d’asphaltage à la route Dallaire.
À la séance du 6 décembre 1976, la taxe foncière est portée à 1,00 $ du cent dollars d’évaluation.

 

Le 12 octobre 1977, les confections Jos-Bel Inc., spécialisées dans la confection des chemises, créent 45 nouveaux emplois. La manufacture établit ses quartiers dans le chalet de l’OTJ de la municipalité.

 

Le 12 novembre 1977, le couvent est vendu à la municipalité de Sainte-Rose et en 1982, la majeure partie de cet édifice est loué à la MRC des Etchemins.

 

La rue Carrier est gravelée en 1978 et terminée en 1979.

 

En 1980, l’expension de la production et la création de nouveaux emplois du manufacturier Les confections Jos Bell Inc., nécessitent l’agrandissement de la bâtisse.

 

Le 4 février 1980, il est résolu que toutes les personnes possédant des lots de chaque côté de la rue Roy, soient identifiées et qu’on leur expédie par la suite une lettre pour les informer du projet de verbaliser cette rue.

 

En 1981, au nom des loisirs de Sainte-Rose, une demande de subvention au montant de 21 000,00 $ est adressée au Ministère Chasse et Pêche, pour relocaliser la patinoire et aménager le terrain de balle-molle.

Avis public : À partir du 8 septembre 1981, les délibérations des séances du conseil de Sainte-Rose-de-Watford auront lieu au nouveau local de l’édifice municipal au numéro civique 495 rue principale.

 

Le 3 octobre 1981, on inaugure officiellement le nouvel édifice municipal, il coûte aux contribuables un peu plus de 220 000,00 $, il possède une superficie de 35 pieds par 70 pieds et s’élève sur deux étages. On retrouve au premier plancher, un cabinet du médecin (CLSC), une étude de notaire, le bureau du secrétaire municipal et une succursale de la Caisse Populaire Desjardins. Au second palier, on retrouve la salle qui servira pour les réunions du conseil, les réunions d’organismes et comme salon mortuaire.

Le premier février 1982, on négocie le prix de location des locaux du couvent avec les maires de la MRC. En 1982, des démarches sont entreprises pour la construction d’une coopérative d’habitation de 10 logements et le projet se concrétise en 1983. La municipalité abandonne son service de vidanges en 1983, pour le confier à la firme Germain Pouliot de Lac-Etchemin. La même année, ayant signé un nouveau contrat avec la MRC des Etchemins, la municipalité rénove l’extérieur du vieux couvent, le système de chauffage et procède à l’agrandissement du chalet de l’OTJ, occupé en partie par Jos. BeIl Inc.

 

En juin 1986, on démolit la salle paroissiale.

 

En 1990, est réalisé l’élargissement de la route 204, sur une longueur d’un kilomètre, à partir de la fin de la courbe du Lac Algonquin, direction sud-ouest.

 

En 1991, le conseil est informé de la décision prise par Martin Poulin, propriétaire de Confection Nan, de fermer définitivement les portes de son entreprise, qui occupe un local dans le chalet de l’OTJ de la municipalité. Ses efforts visant à décrocher de nouveaux contrats pour son entreprise de confection vestimentaire, se sont avérés inutiles. Une quarantaine de personnes perdent leur emploi.

En 1994, informatisation de la municipalité.

 

En juillet 1994, la municipalité et la Fabrique défraient 645,30 $ pour réfection dans la partie mitoyenne de la clôture du cimetière.

 

En août 1995, autorisation de signer le contrat pour la construction de l’entrepôt de sel, au coût de 21 400,00 $, taxes non comprises.

 

En juin 1995, il est proposé et résolu que la Municipalité de Sainte-Rose-de-Watford adhère au service d’urgence téléphonique.

 

II est proposé et résolu qu’une -demande d’aide financière soit envoyée au ministre des Transports, M. Jacques Léonard et à -M. Claude Lachance député de Bellechasse pour effectuer les travaux de réfection de la route de la station.

 

En juillet 1995, un règlement mentionne que la route Foumier soit fermée et abolie à toute circulation.

On autorise à signer l’acceptation de l’offre de location entre la Caisse Desjardins et la Municipalité.

Le 15 mars 1996, on déménage les archives dans le nouvel édifice municipal, rue Carrier.

 

La même année, on exécute les travaux suivants réparation de la clôture du terrain de balle-molle, gravelage et asphaltage de la Rue Roy, rénovation et décoration de la salle municipale (salle communautaire).

 

En août 1997, acceptation de l’offre de M. Pierre Gosselin pour l’achat et la démolition en 1998 de l’ancien local de la MRQ (couvent).

 

En décembre 1997, il est proposé et accepté que deux lumières de rue soient installées près de chez MM. André Fauchon et Jean-Pierre Bougie. Amélioration au système de chauffage de la salle communautaire.

Autorisation à la firme Polyget Inc., à présenter une demande d’aide financière dans le cadre du Programme d’Infrastructure Canada-Québec 1991, afin que la Municipalité de Sainte-Rose-de-Watford soit en mesure de réaliser les travaux de construction d’un réseau d’égout. Durant ces 100 ans, selon les besoins du temps, le conseil s’est occupé de construire, réparer les bâtiments - construire et réparer les ponts et les ponceaux - graveler ou asphalter les chemins - faucher les abords des routes, creuser et débroussailler les fossés - voir au déneigement des routes. l’hiver etc.

 

En vous promenant dans notre coin de pays et en longeant la route 204, vous découvrirez la jolie localité de Sainte-Rose-de-Watford. Elle est entourée des paroisses suivantes: Sainte-Justine, Lac-Etchemin, Sainte-Germaine, Saint-Louis-de-Gonzague, Saint-Prosper et Saint-Benjamin. Sa superficie est de 24 571 acres. Notre paroisse est située à 100 kilomètres de Québec et à 30 kilomètres de Saint-Georges de Beauce. Sainte-Rose-de-Lima, dans le Canton Watford, date du 2 novembre 1893.

 

Le nom de la paroisse vient d’une bienfaitrice, parente du Cardinal Bégin. Sainte-Rose-de-Lima est la première sainte à être canonisée dans toutes les Amériques. Pourtant, sa vie courte mais extraordinaire continue d’inspirer la foi de son pays natal le Pérou, dont elle a pris le nom de la capitale. Isabelle deI Flores est la fille de Gaspar deI Flores et de Maria del Oliva. Le nouveau bébé est baptisé « Isabelle » mais est bien vite surnommé Rose, à cause de sa beauté et de son teint. Ce joli prénom lui restera, surtout après que sa mère l’ait vue un jour, dans son berceau, couronnée de roses inconnues.

 

Elle était très docile à ses parents et leur obéissait sagement, remplissant les corvées dans la joie et avec le sourire aux lèvres. Sa mère désirait qu’elle porte de beaux vêtements, mais Rose répliquait: « Mère, seule la beauté de l’âme est louable ». Un jeune homme riche souhaitait l’épouser. Il lui acheta une maison comprenant plusieurs serviteurs, mais elle refusa. Rose ne désirait qu’aimer et servir Dieu.

 

Un jour, ses parents perdirent tous leurs biens. Rose est donc allée travailler chaque jour et le soir, elle cousait pour aider ses parents. Rose rendait visite aux pauvres et leur donnait à manger. Elle offrait ses souffrances et ses bonnes œuvres à Dieu pour les pécheurs. Jésus lui apparaissait souvent sous la forme d’un petit enfant afin de lui signifier comment il était touché de sa générosité. Les paroissiens de Sainte-Rose-de- Watford célèbrent la fête de leur patronne le 23 août. Rose-de-Lima naquit le 20 avril 1586. Elle meurt à l’âge de 31 ans le 24 août 1617. Elle fut canonisée en 1671.

 

Les premiers secours de la religion furent donnés par Sainte-Germaine, puis Sainte-Justine, des prêtres durent faire le trajet à pied pour venir nous visiter et administrer les sacrements deux ou trois fois par année. L’abbé Thivierge, missionnaire diocésain, fut du nombre. C’est en 1879 que nos défricheurs eurent la joie d’assister à la première messe dite dans la paroisse par l’abbé Pelletier, curé de Sainte-Germaine, dans la maison d’Alphonse Poliquin, premier colon du rang 2 (elle a appartenu à M. Lionel Lacasse qui l’a vendue, maintenant elle n’existe plus, détruite par le feu en 1984. Elle avait 106 ans).

 

La mission nous fut aussi donnée dans la maison de Mizaël Nolin (déjà habitée aussi par M. Albert Drouin, M. Wilfrid Poulin et aujourd’hui par M. Roland Breton) en juin 1892 par M. Lemieux, curé de Sainte-Justine. S’adressant aux paroissiens, il les exhorte à vivre en bons chrétiens mettant Dieu et le devoir avant tout. II permet le travail du dimanche, demandant des journées de corvée et des dons en bois et en argent afin de hâter la construction de la chapelle qui est construite en 1893. C’est en octobre de la même année qu’eut lieu l’arrivée du premier curé de la paroisse dans la personne de l’abbé J. Ulric East... Prêtre dévoué et constructeur, il fut d’un grand soutien moral et religieux. Le 6 novembre 1893, le curé bénit le premier cimetière. La première messe de minuit est célébrée le 25 décembre de la même année et d’après les prônes, l’abbé Ulric dit: « Messe de minuit, si le temps le permet et pour éviter tout désordre, apportez des lampes ou fanaux pour éclairer la chapelle ».

 

Le premier baptême : le 6janvier 1894, Joseph Alphonse Ulric Ovide fils de M. Onésime Veer et de Dame Chantal Roy. Parrain et Marraine : M. Alphonse Poliquin et Dame Aurélie Provost.

 

Le premier mariage : le 29 janvier 1894, Pierre Poulin de Saint-Côme (veuf de Joséphine Bélanger) et Célanire Auclair, fille de Léger Auclair et d’Angèle Paquet.

 

La première sépulture (enfant) : le 14 janvier 1894, Amédée Carrier, fils de Joseph Carrier et de Jeanne Poliquin, témoins Éphraïm Bougie et Alphonse Poliquin.

 

La première sépulture (adulte) : le 22janvier 1894, Philomène Côté (âgée de 51 ans), épouse de Cyrille Lagrange.

 

La paroisse est érigée canoniquement (c’est-à-dire conforme aux règles de l’Église) le 16 janvier 1901. Devenue paroisse, Sainte-Rose réclame des marguilliers. Les premiers sont : Achille Poliquin, Samuel Audet, Samuel Dallaire et Pierre Turcotte. L’église et ses dépendances s’élèvent sur les lots 57-58 du rang 3 et ce terrain est un don de M. Napoléon Hébert de Sainte-Claire et de M. Édouard Fournier de Saint-Charles.

 

La première cloche vient de Sainte-Claire, elle est la marraine de notre paroisse. On la place en plein ciel sur des souches et le 29 janvier 1894, on la trouve par terre, elle est cassée. Probablement qu’une bourrasque d’hiver en est la cause. Elle est remplacée par une plus grosse venant de Sainte-Hénédine. En 1927, elle devint la propriété de la fabrique de Saint-Louis-de-Gonzague, c’est à ce moment que nous arrive le carillon de trois cloches.

 

Le 12 juin 1927, c’est la bénédiction des trois cloches, par Monseigneur Clovis Arsenault dans une église remplie de gens venus de partout. L’église tout entière, mais surtout l’autel, les cloches et le chœur sont décorés avec un goût tout à fait artistique. Lors de la bénédiction, ces cloches sont mises sous le patronage de « Jésus-Roi », « Marie-Thérèse » et « Joseph-Adélard ». Le carillon donne les tons de : Fa dièse, Sol dièse et La dièse.

 

En 2006, les cloches sont toujours actionnées par des câbles, ce qui est plus rare aujourd’hui.

 

En 1898, l’accroissement de la population nécessite la construction de l’église actuelle. Le contracteur est M. Métivier. La vieille chapelle est démolie et le bois sert à la nouvelle sacristie; l’ancienne est transformée en remise à voitures pour les besoins de la fabrique. Le clocher de l’église est construit sur un monticule, légèrement en retrait de la rue Principale. L’église semble dominer et protéger le village et ses alentours. Son architecture est caractérisée par une tour centrale avec des portes dans la tour et sur chaque côté.

 

En 1907, on construit un jubé. Le 11 octobre 1898, un événement mémorable, la bénédiction de l’église et en 1900, le Chemin de la Croix de la sacristie reçoit aussi sa bénédiction.

 

En 1914, M. le curé Tremblay, avec l’autorisation de l’Archevêché, fit entreprendre à J. St-Hilaire, les travaux d’agrandissement: on rallonge l’église de 20 pieds, des galeries sont ajoutées et l’on construit une sacristie; puis on finit l’intérieur de l’église. La vieille sacristie est vendue à Darie Fortier, vétérinaire, qui la fit transporter sur son emplacement, elle a servi de hangar à MM. Alfred Bisier et Georges-Henri Bisier. Aujourd’hui, l’emplacement appartient à M. Richard Bisier, mais le hangar n’existe plus.

 

En 1914, on décide d’aménager un nouveau cimetière, l’ancien était sous la sacristie actuelle. On achète le premier orgue en 1917 pour rendre les célébrations plus harmonieuses.

 

En 1925, on échange les deux fournaises de l’église pour une plus grosse, une fournaise « Légaré ».

La Fabrique décide de construire une grange en arrière du presbytère en 1946, pour servir d’écurie aux paroissiens et de remise, etc. en 1954, la grange est transformée pour faire une salle paroissiale. Le presbytère actuel est construit en 1956. Le 28 mars 1957, M. Wilfrid Poulin déménage l’ancien presbytère sur son terrain, aujourd’hui la maison de Mme Bernadette St-Pierre.

 

Le 3 février 1965, notre nouvel orgue est installé dans l’église. Le son est riche et puissant. Quant à l’ancien orgue qui a bien fait son devoir depuis 1917, il est échangé pour un harmonium de seconde main. Il est placé à l’école du-Petit-Chercheur.

 

Le 16 janvier 1966, une proposition est acceptée pour recouvrir de tuiles, le plancher de l’église.

 

Le 20 janvier 1967, nous recevons le tapis rouge qui se déroule dans le chœur de l’église aux grandes fêtes et temps spéciaux de l’année liturgique. C’est un don de la Société St-Jean-Baptiste et des Enfants de Marie. Il est décidé en 1971, que dorénavant on peut recevoir l’hostie dans la main ou sur la langue, que les laïques peuvent distribuer la communion. Le samedi soir à 7 h 30, une messe est ajoutée à l’horaire de fin de semaine et on remplace les soutanes et les surplis des servants par des aubes blanches. La procession de la Fête-Dieu est conservée mais avec parcours modifié et simplifié.

 

Le 5 avril 1973, il est approuvé que des démarches soient faites pour le remplissage du cimetière et les travaux se sont terminés au début de l’été. Durant cette même année, il est décidé qu’en l’absence du curé, une célébration de la parole avec distribution de la communion peut être présidée par un laïc.

 

Décembre 1973, le début du jeu de Noël « Évangile avec personnages vivants, décors adaptés, chorale dans le chœur et éclairage spécial ». Aujourd’hui, l’Évangile mimé existe encore et est intégré à la messe de minuit. Depuis 1986 à aujourd’hui, pour la messe du 24 décembre, l’Évangile est mimé par des jeunes du primaire et intégré à la messe.

 

Nous vivons en 1975, une première réunion inter-mouvements conseil de la Fabrique, conseil paroissial de Pastorale et comité paroissial de Liturgie.

 

En 1977, on organise un endroit en bas pour l’orgue et la chorale, en enlevant quelques bancs.

 

Le 22 avril 1977, il est proposé et appuyé à l’unanimité qu’une rénovation majeure soit effectuée au chœur de l’église 1- enlever la chair, la balustrade et les degrés du chœur. 2-élargir de mur à mur, les deux marches supérieures et recouvrir le tout d’un tapis « rouille ». Le vicariat dominical se termine en 1979, car on a le jumelage des cures de Sainte-Rose-de-Watford et Saint-Louis-de-Gonzague.

 

En 1980, nous avons maintenant 3 messes dominicales samedi 19h30, dimanche 8h et 11h.

 

En 1984 se fait un grand re peinturage de l’intérieur de l’église.

 

Le 3 juin 1986, il est adopté de bâtir un garage le long de l’édifice des services incendie, de démolir la vieille salle et d’agrandir le cimetière du côté nord-ouest. Une équipe de ministres de la communion se forme en 1987 et le nombre de messes sur semaine est maintenant de deux (mardi et vendredi).

 

Le 24 avril 1987, il est accepté de construire un nouveau charnier. Ce sont MM. Henri Auclair et le sacristain Gaubert Beaudoin, qui le font bénévolement. Le perron de l’église est refait à neuf en 1988. L’ancienne chaire de l’église qui ne sert plus depuis 1977 a été réaménagée. Le travail de réparation, décoration, peinture et de sculpture est exécuté par M. Yvon Bisier.

 

En 1990, le plancher du chœur de l’église devient uniforme et on le recouvre d’un tapis rose.

 

Le 14 février 1990, il est résolu unanimement de donner le contrat pour repeindre le Chemin de la Croix de l’église et la statue de Sainte-Rose à Mme Myriam Bergeron Provençal.

 

En 1994, installation d’une clôture et plantation de 51 cèdres sur le pourtour du cimetière, c’est plus esthétique.

 

En 1997, on a dû faire reconditionner les pièces de frappe des trois cloches, à cause de l’usure. L’Atelier Roch et Martial Pruneau de Saint-Prosper et le Garage Jacques Bédard exécutent les travaux.

 

C’est aussi en 1997 que le clocher est éclairé. Un grand merci aux dirigeants de la Scierie Joseph Audet Ltée pour la commandite.

 

 

 

 

SIGNIFICATION DE NOTRE EMBLÈME

Arbre et hache 

Ressources naturelles
Le domaine forestier est une source première de revenu (représente les revenus)
Montagne et eau

La région ainsi que notre municipalité comporte certaines rivières dans un site montagneux (représente l’environnement)
Arc et fusil

Une région comme la nôtre est un paradis pour un chasseur (représente les loisirs)
Feuilles d’érable

Produits régionaux qui apportent un certain revenu. Ce produit fait l’envie de plusieurs personnes.

 

COMPOSITION DE LA PHRASE

QUI HABITANT = Ceux de la terre

TERRAM LAPIDOSAM = Qui est couverte de roches

N.B. : Cette phrase vient d’une tribu Abénaquise (les Pénobscots) qui aurait habitée dans notre paroisse.
Ceux de la terre :

être humain
animaux
végétaux
minéraux

Qui est couverte de roches :

désigne que nous vivons sur une montagne.
Réalisation : Denis Turcotte
Traduction de la phrase :  Louis-Philippe Poulin, prêtre.